1752

Le 19 juillet 1752, par un octroi délivré sous le regne de l’Impératrice Marie-Thérèse, le vicomte de Flodorp obtient l’autorisation de reconstruire à Clabecq un  ancien moulin à farine sur la rivière la Sennette à l’endroit d’une chute d’eau de 2,72 mètres de hauteur.

1781

Marc-Pierre Van Esschen, marchand et bourgeois bruxellois construit une usine à battre le fer avec moulin à eau qui occupe 30 ouvriers. Ce moulin utilise du minerai du pays et  du charbon amené à grands frais. Une troisième roue est ajoutée en deçà du moulin existant et sur la rive opposée aux deux existantes qui seront prioritaires et réservées à la moulure.

1794

Fabrication à Clabecq de platines, ronds et essieux et bandages pour chariots de ferme.

De 1810 à 1819

Construction d’un haut fourneau (qui sera ensuite abandonné en 1814), de 2 cylindres à laminer, 4 marteaux et une calbasserie. L’entreprise prend alors le nom de « Fonderie et Platinerie du fer » de Clabecq.

1828

Association du Maître des Forges avec deux propriétaires : Nicolas-Joseph Warocqué et Edouard-Guillaume Goffin.

1832

Inauguration du Canal Charleroi- Bruxelles

1841

Edouard-Guillaume Goffin devient seul propriétaire de la société et donne à l’entreprise un nouvel élan notamment en développant l’outillage.

1845

Construction d’une grande fonderie. L’usine occupe alors environ 500 ouvriers.

1850

Construction du premier laminoir à fer.

1851

Edouard-Guillaume  Goffin cède à ses deux fils Charles-Henri et Josse-Philippe l’entreprise qui prend le nom de « Firme  C & J Goffin » et s’agrandit sous leur impulsion. A la mort de son frère c’est Josse-Philippe Goffin qui devient seul propriétaire des établissements métallurgiques de Clabecq.

1857

Mise en marche du premier laminoir à tôles.

1858

Un chemin de fer de raccordement à la station de Tubize est mis en place.

1882

La modernisation de l’usine se poursuit par l’édification d’un train à tôles fortes qui succède à celle d’un laminoir à tôles fines.

1887

Décès de Josse-Philippe Goffin

1888

Le 11 octobre est constituée la S.A. des Forges de Clabecq par devant Maîtres Eloy et Van Bevere. Elle occupe alors environ 1200 ouvriers.

1909

Sous l’impulsion d’Eugène Germeau, un jeune ingénieur de l’ A.I. de Liège, décision est prise de construire une nouvelle usine composée de deux hauts-fourneaux, aciéries, laminoir et centrale électrique. La mise en marche officielle de la nouvelle usine est fixée au 1er janvier 1911. C’est ainsi que d’entreprise transformatrice les Forges de Clabecq évoluent en entreprise productrice.

1912

Création d’une division cokerie à Vilvorde qui fournira le coke aux usines de Clabecq jusqu’en 1985.

1914 – 1918

La guerre occasionne de nombreux dégâts qui entraînent l’arrêt complet de l’entreprise.

1920

Redémarrage après remise en état.

1925

Construction d’un troisième haut-fourneau

1929

Construction d’un quatrième haut-fourneau

1933

Première grande transformation du Canal Charleroi-Bruxelles. Modification du gabarit pour le rendre accessible aux bâteaux de 300 tonnes et plus. Clabecq devient un petit port fluvial.

 1940 – 1945

Production réduite au minimum

1947

Suite au protocole signé en 1946 par l’Italie et la Belgique réglementant l’exportation de main d’oeuvre, on assiste à Clabecq à la première arrivée massive d’Italiens.

1950

Deuxième transformation du Canal à Clabecq. Les travaux dureront 20 ans.

1956

Construction du cinquième haut-fourneau

1959

Décision est prise de construire une nouvelle usine sur le site de Ittre, de l’autre côté du canal.

1964

Mise  en service d’un quatrième laminoir à tôles, d’une nouvelle aciérie LD à oxygène et d’une centrale électrique.

1969

L’usine est complétée et améliorée par une installation de pelletisation (1969), un train finisseur à tôles (1971), un nouveau haut-fourneau, deux lignes de coulée continue.

1970

L’usine à son apogée occupe plus de 5000 personnes

1972

Construction du HF6

1974 – 1976

Création de deux lignes de coulée continue.

1974

Crise dans la sidérurgie mondiale. Les Forges de Clabecq se concentrent exclusivement sur la production de tôles moyennes et fortes en abandonnant la fabrication d’autres produits.

1980 – 1990

Modernisation de l’entreprise pour faire face aux mauvaises conjonctures économiques.

1997

Le 10 janvier 1997 l’entreprise est déclarée en faillite. Le groupe Duferco se porte acquéreur le 25 novembre et la société dévient la SA Duferco Clabecq

2012

Le 4 septembre 2012 le HF6 est couché. Sa lourde carcasse partira à la ferraille. Il ne reste rien de l’ancienne usine ormis un haut-fourneau