Les chapelles sont des édifices religieux comportant une toiture, des portes et fenêtres et à l’intérieur desquelles on y distingue un autel et des sièges. Certaines ont la capacité nécessaire pour accueillir des fidèles pour la messe et ressemblent ainsi à des petites églises.
D’autres, beaucoup plus petites encore, que l'on retrouve également en grand nombre dans nos campagnes en bordure des chemins, comportent les mêmes éléments hormis les sièges, leurs dimensions restreintes ne permettant pas la tenue d’offices religieux. Elles demeurent cependant un lieu de prière occasionnel pour les passants et les pèlerins.
Les reposoirs sont plus élaborés que les bornes-potales mais plus modeste que les chapelles.
Ce sont de petites constructions élevées jadis au bord des routes. Eléments bâtis (briques, moellons,...) droits, restreints et clos, sans accès (porte), terminés par une toiture, ils peuvent également présenter un seuil ou un auvent. Le réceptacle de la statue est plus spacieux que dans la borne-potale et comporte une tablette pouvant aussi recevoir d’autres objets de culte.
Comme son nom l’indique, le reposoir servait d’abri pour un temps d’arrêt nécessaire au repos lors d’une procession ou était destiné tout simplement au recueillement du voyageur.
Certains édifices sont "hybrides" car ils tiennent à la fois du reposoir et de la borne-potale et sont ainsi difficilement classables.
Les bornes-potales sont des édicules en pierre, en métal ou en béton, résultant de superpositions de plusieurs éléments, composés le plus souvent d’une base, d’un corps, d’une niche et d’une croix. Elles peuvent être adossées à un mur et parfois y être intégrées ou simplement isolées sur le bord d’une route ou d’un chemin.
La borne-potale est érigée pour la protection des champs et des cultures, le souvenir d’un événement tragique, elle sert d’étape sur le chemin d’une procession, marque la présence du sacré dans un lieu réputé maléfique, ou tout simplement est le fruit du vœu d’un particulier.
Il en existe différentes formes :
Le mot potale trouve ses origines dans le wallon. Ce nom féminin désigne selon les régions un petit creux, un enfoncement, une cavité, une niche ou encore un simple trou laissé intentionnellement dans un mur, en façade, au-dessus d'un linteau de porte ou à l'angle d'un bâtiment en vue d'y abriter une statuette religieuse.
Les calvaires sont plus élaborés que les simples croix et sont dotés d’une iconographie particulière. En effet, le Christ en croix est, en principe, toujours accompagné par la Vierge et St-Jean, et plus rarement par Marie Madeleine.
D’une plastique minutieuse, le calvaire comporte beaucoup de détails et marque fortement le paysage. Il est parfois fabriqué en grès, matière facile à tailler et permettant alors le travail de nombreuses décorations.
Le calvaire se trouve souvent à l'intérieur d'une petite chapelle : c'est la chapelle-calvaire.
Qu'elles soient toute simples ou ornées d'un Christ, les croix se rencontrent le long des chemins, au centre du village, dans les bois et même parfois au beau milieu d'un champ !
Les croix existent sous plusieurs formes et matériaux :
Aux confins du Brabant Wallon et du Hainaut, Hennuyères se blottit dans ses collines et vallons parsemés de ses hameaux qui ont pour nom Ronchy, Planois, Aulnois, Ardennes, Gare, Chenois. Chacun d’entre eux à son histoire, ses origines propres qui remontent parfois à la nuit des temps. Lire la suite