La ligne va s’étoffer, les horaires se parfaire. Trois points d’arrêt gardés, par le service « Voie et Travaux » s’ajoutent aux 3 stations primitives.

Oisquercq ouvre le 3.01.1888 (construction de la centrale électrique) et deviendra une halte dépendant de Clabecq en 1900.

Henripont ouvre le 01. 10. 1889 et devient une halte dépendant de Ronquières le 15.10.1897

Fauquez ouvre le 31.01.1891, à l’essai pour le transport de voyageurs et devient une halte . en 1911 suite à l’ expansion de la gobeleterie.

Un train plus tard, le soir, pour Clabecq croisera à 21 h en gare de Virginal, le dernier train venant de Bruxelles lui aussi retardé (ex-train de 8h47).

Ce sont ces deux trains qui feront éteindre les quinquets dans les cuisines et moucher les bougies dans les chambres à coucher.

Quant aux voitures du train, elles sont déjà éclairées à l’électricité produite par une dynamo Gramme.

Entre 1892 et 1896 – Premier train d’ouvriers en direction d’Ecaussinnes.

Virginal : 4h20 Ronquières : 4h29 Ecaussinnes : 4h45.

On travaille très tôt dans les carrières.

Le 03.11.1896, il est retardé de 21 minutes. Horaire d’hiver ?

Virginal : 4h41 Ronquières : 4h50 Ecaussinnes (Carrières) : 5h06

Une parente m’a jadis raconté qu’étant jeune apprentie couturière à Ecaussinnes, elle prenait ce train, chaque matin, en compagnie de son père, ouvrier à la « Carrière ».

Elle n’avait que 11 ans et une jolie paire de petits sabots neufs.

En 1903 – Un second train du matin vers Haine-St-Pierre,

Une heure plus tard à Virginal : 5h46 Ecaussinnes : 6h20 Houdeng : 6h39.

Notre main d’œuvre excédentaire découvrait la route du « Centre » industriel.

Le Vicinal (1904-1907)

L’arrivée du vicinal aura pour conséquence de diriger les jeunes Ittrois et Virginalois dans des directions opposées, les premiers allant vers Nivelles, les seconds vers Braine-le-Comte (1913). 

Mais plus tard lorsqu’ils iront travailler à Clabecq, Tubize ou Bruxelles, il y a beaucoup de chance de les voir se rencontrer à la gare de Virginal !

En 1914

A la veille de la guerre, il y avait en semaine, au départ de Virginal 9 trains vers Clabecq dont 8 pour Bruxelles et 11 trains venant de Bruxelles, dont 10 continuant vers Ecaussinnes Carrières depuis 1895. Le onzième était un Bruxelles – Virginal (TERMINUS).

En trente ans, le nombre de trains avait presque doublé.

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